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À l’instar de Pierre Fabre, du danois Carlsberg ou de l’allemand Carl Zeiss, Jérôme et Édouard SAUER, dirigeants de KS Groupe, ont pris la décision visionnaire de transmettre gratuitement leur entreprise à un Fonds de Dotation. Ce nouveau type d’actionnariat, encore très rare en France, protège l’entreprise et assure la pérennité de son engagement en faveur de l’intérêt général.

KS groupe est une Entreprise familiale totalement indépendante 

Entreprise familiale totalement indépendante depuis trois générations et devenue entreprise à mission fin 2023, KS groupe a pour ambition de faire bouger les lignes de son secteur en plaçant ses engagements sociétaux et environnementaux au cœur de son modèle économique.
Réalisant un chiffre d’affaires consolidé de 170 millions d’euros en 2023 et rassemblant aujourd’hui 400 salariés, KS groupe fournit des solutions complètes et adaptées à l’ensemble des projets liés à la construction et au bâtiment, de la conception à l’exploitation. Fort de plusieurs entreprises spécialisées dans les différents métiers du bâtiment, le groupe figure parmi les 50 premiers acteurs indépendants de construction immobilière et d’infrastructures en France. Disposant d’un ancrage historique dans le Grand-Est, KS groupe poursuit activement son développement, notamment en matière de promotion immobilière professionnelle, industrielle et logistique au niveau national.

Le fonds de dotation actionnaire

Pour Jérôme SAUER : « Le modèle du fonds de dotation actionnaire constitue une excellente réponse à nos convictions, déjà en tant que descendant-fondateurs de l’entreprise, mais également aux niveaux de notre famille, de l’entreprise, de nos collaborateurs, et de la société civile. »
Le modèle du fonds de dotation actionnaire permet de stabiliser l’actionnariat de l’entreprise en le sanctuarisant : les actions, une fois transférées, ne peuvent être revendues. Et le fonds, qui par nature n’appartient à personne, devient ainsi un actionnaire stable et durable permettant de pérenniser les valeurs fondatrices et d’orienter la stratégie de l’entreprise sur le long terme tout en soutenant des projets philanthropiques via les dividendes perçus.

L’engagement philanthropique du fonds de dotation KS groupe s’inscrit pleinement dans la continuité de l’engagement environnemental et sociétal de l’entreprise déjà fortement ancré et constitue un levier complémentaire de sa politique RSE.

Cette dépossession volontaire au profit d’un fonds de dotation contribue à inscrire le projet de l’entreprise au bénéfice du bien commun, et fait ainsi de l’entreprise un vrai projet collectif.
Cette transmission sera concrètement initiée d’ici fin 2024. Pour ancrer le mouvement, Jérôme et Edouard SAUER vont ainsi commencer par céder 5% des parts de KS groupe au Fonds de dotation KS groupe. Puis progressivement, tous les 2 à 3 ans, la part actionnariale du fonds va croître pour devenir majoritaire d’ici une dizaine d’années.

Une démarche pionnière en France pour une nouvelle forme de gouvernance

La décision de Jérôme et Édouard SAUER, figures de proue d’une nouvelle génération de dirigeants, est de faire converger leurs combats, à savoir l’urgence de se saisir des enjeux sociétaux et environnementaux, tout en maintenant la performance économique du groupe. Si ce choix de transférer le capital à un fonds de dotation marque un tournant pour KS groupe, il reste cependant une démarche adoptée par seulement une poignée d’entreprises en France.

Malgré son caractère doublement vertueux, ce modèle est largement méconnu en France, où réconcilier intérêt général et entreprise ne va pas encore de soi. Car la fondation (ou le fonds de dotation) actionnaire inverse les rôles classiquement admis : ce n’est plus une fondation périphérique mais c’est la fondation qui détient l’entreprise et peut donc en orienter ses choix stratégiques dans une perspective de long terme, tout en exerçant sa mission d’intérêt général.

Alors que 50% des ETI françaises seront en phase de transmission dans les 10 prochaines années, et que l’État Providence cherche des relais privés pour financer l’intérêt général, le modèle les fondations actionnaires est indéniablement à développer. Il permet en effet de réconcilier performance économique et intérêts collectifs pour faire émerger un actionnariat au service du bien commun.